Un réseau pour mieux aider les ados

Ils représentent une quarantaine de structures comme la Maison des Adolescents, la Mission locale, des associations ou établissements spécialisés, l’Éducation nationale, les services jeunesses des municipalités, etc.
Ce groupe se réunit périodiquement et s’interroge sur les problématiques à aborder offrant ainsi une plateforme unique pour discuter des sujets souvent complexes et parfois délicats, tels que la vie affective et sexuelle des  adolescents, le décrochage scolaire, les conduites à risque, le mal-être des ados, la mobilité européenne, et bien d’autres. Quatre journées de rencontre sont organisées chaque année.

Sonia Prodhomme, responsable du service jeunesse de la ville et membre du comité de pilotage ANIM, souligne l’importance de ces échanges pour les professionnels : « Ces rencontres permettent de combler des lacunes de formation, notamment sur des sujets sensibles comme la population LGBTQI +. On s’informe et on se forme entre nous » explique-t-elle.

Au cours de ces réunions, les participants exposent leurs dispositifs et partagent leurs expériences. La formation « éducateurs de rue » des animateurs jeunesse a émergé à la suite d’une journée du REAJ, en collaboration avec l’Agence Départementale de Prévention Spécialisée (ADPS).
« Cet accompagnement nous a permis de faire évoluer nos pratiques, notre façon d’approcher les jeunes, d’adapter nos missions et d’apporter un  soutien individuel aux jeunes en difficulté » précise Sonia Prodhomme.

Le REAJ permet surtout de créer des liens forts entre les acteurs locaux, favorisant les échanges et le partenariat, et d’établir des contacts directs avec les structures. Il sert ainsi de base pour mieux accompagner et renseigner les jeunes et leurs familles. La connaissance des personnes ressources du territoire est un atout majeur pour répondre de manière pertinente aux besoins spécifiques des jeunes.