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Tolérance zéro pour les déchets !

Environnement

« Ne nous y trompons pas, les responsables sont ceux qui déposent leurs poubelles sur l’espace public et non la collectivité qui  nettoie l’espace public », martèle Rémy Orhon, maire d’Ancenis-Saint-Géréon, navré de constater le mal-être des habitants qui  subissent les incivilités au quotidien. Pour autant, le maire et l’équipe municipale ne baissent pas les bras. Un plan de propreté est en cours d’élaboration. Première phase déployée à la rentrée.

« C’est un fléau qui touche toutes les villes et les campagnes », explique le maire. « Il n’y a malheureusement pas de recette magique pour rendre les gens plus responsables. Néanmoins, nous adaptons nos moyens pour faire face et éviter les mauvaises pratiques qui augmentent ».

Des moyens humaines et financiers renforcés

La ville a consolidé son équipe propreté par le recrutement d’un agent supplémentaire. Les équipes de la société ELI interviennent en complément. La ville va également chercher des appuis financiers extérieurs en répondant notamment à l’appel à projet  CITEO. Ce sont 35 000 € supplémentaires pour la lutte contre les déchets sur un budget de 328 000 € actuellement.

Des corbeilles au bon endroit pour de bons usages

Chaque jour, les agents de propreté collectent des sacs d’ordures ménagères déposés sur les corbeilles de rue. Or, les corbeilles ne sont pas prévues à cet effet. Elles doivent permettre de déposer des petits déchets. Pour améliorer les conditions de travail de ses agents et lutter contre les dépôts sauvages, la ville a revu certains emplacements de corbeilles, elle en implante de nouvelles ou en réduit le nombre à certains endroits.

Exemple concret : « Au croisement des rues des Pêcheurs et Saint-Pierre, quatre corbeilles étaient côte à côte, nous avons préféré n’en laisser qu’une. A contrario, dans les stades, nous en ajoutons pour les usagers », explique Renan Kervadec, adjoint au maire.

Des caméras de vidéoprotection pour sanctionner les fraudeurs

« On observe une augmentation des dépôts sauvages au pied des conteneurs enterrés », continue l’adjoint. Ce constat, certains citoyens le font quotidiennement à leurs dépens, subissant des nuisances : mauvaises odeurs, prolifération des nuisibles… La ville a décidé d’installer des caméras près de ces conteneurs. Elles permettront soit d’identifier les contrevenants soit de récupérer leur plaque d’immatriculation.

  • Montant de l’amende : de 135 € à 1500 €.

Pour que les badges soient mieux utilisés

Enfin, une campagne de porte à porte, opérée par la COMPA, sera réalisée durant le dernier trimestre afin de vérifier la possession des badges d’accès aux conteneurs enterrés et effectuer un rappel de leur fonctionnement auprès des particuliers concernés.

« Toutes ces actions seront expérimentées cette année avant d’adapter définitivement notre fonctionnement », conclut Renan Kervadec.