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La Police municipale s’équipe de caméras individuelles

Prévention

Depuis début septembre, les quatre policiers municipaux de la commune d’Ancenis-Saint-Géréon sont munis de caméras individuelles. Objectif ? Apaiser les relations avec les usagers.

La police de la ville d’Ancenis-Saint-Géréon est composée de quatre agents.

Leurs missions : faire de la prévention, de la surveillance — comme le montre le succès de l’Opération Tranquillité Vacances — et faire appliquer la réglementation.

La Police Municipale agit en complémentarité avec la gendarmerie nationale qui dépend de l’État.
Aujourd’hui, les policiers municipaux s’équipent de caméras individuelles aussi appelées caméras mobiles ou caméras piétons. Ces petites caméras sont fixées sur l’uniforme au niveau du torse, elles permettent d’enregistrer les images d’une intervention. « C’est le policier qui décide d’enclencher l’enregistrement », explique le responsable de la Police Municipale d’Ancenis-Saint-
Géréon. « Cela peut contribuer à apaiser une situation qui dérive et devient conflictuelle mais aussi à sécuriser l’agent au cours
d’une intervention ».
Autre avantage : le constat des infractions et la collecte de preuves. Les enregistrements peuvent en effet être utilisés dans
le cadre de procédures judiciaires. « Le policier doit toujours indiquer le déclenchement de l’enregistrement à son interlocuteur », continue le responsable de la police.
« L’interlocuteur ne peut pas refuser d’être filmé, c’est au policier d’apprécier la situation et de démarrer l’enregistrement quand il le pense nécessaire ».
Les images ainsi enregistrées peuvent être conservées jusqu’à un mois après l’intervention, excepté pour les besoins d’une enquête. D’abord déployé dans la police nationale, la gendarmerie et chez les pompiers, plus de 300 villes en France sont  aujourd’hui pourvues de ce dispositif dissuasif ouvert aux policiers municipaux depuis 2016. Les sociétés de transports commencent également à s’équiper de ce système.

Les autres villes qui se sont équipées de caméras individuelles témoignent d’apaisement dans les relations avec les usagers. C’est pourquoi la ville a décidé d’en faire bénéficier ses agents pour permettre de faciliter et sécuriser leur travail quotidien en cas de  situations tendues.

Gilles Rambault, adjoint à la tranquillité publique.